Actrice du changement à 14 ans: comment Red Hat soutient la mission de diversification du codage d'une jeune britannique

Chez Red Hat, nous sommes profondément engagés pour l'équité, la diversité et l'inclusion. Nous cherchons à refléter ces valeurs sur notre personnel et souhaitons également contribuer à l'amélioration de la représentation et de l'inclusion des femmes, des minorités ethniques et des autres groupes marginalisés dans le secteur des technologies. Plus la diversité est grande, plus les idées sont variées, et chacun peut progresser plus rapidement. Nous n'avons donc pas hésité une seconde face à l'opportunité de soutenir un nouveau mouvement féminin autour du codage. D'ailleurs, ce qui rend ce mouvement si extraordinaire, c'est qu'il est dirigé par une collégienne.

Lorsque Avye Couloute a commencé à participer à des ateliers de codage à tout juste sept ans, deux choses l'ont frappée : son engouement pour ces activités et le nombre dérisoire de filles parmi les participants. Elle n'a pas perdu de temps pour rectifier la situation. Depuis le lancement de son mouvement Girls Into Coding (GIC) en 2018, la jeune londonienne a partagé ses connaissances et sa passion avec plus de 900 filles. « Je veux simplement donner à d'autres filles la possibilité de ressentir ce même engouement que moi pour ce sujet », explique-t-elle.

Et ce sujet ne se limite pas à des lignes de code sur un écran. Jusqu'à présent, elle a organisé 30 ateliers axés sur les technologies pour apprendre à d'autres filles à, entre autres, concevoir, construire et programmer des robots. Ces événements permettent également de développer des compétences essentielles telles que le travail d'équipe, la résolution de problèmes et la résilience. « Grâce à la robotique, on apprend vite que tout ne fonctionne pas toujours du premier coup. Il faut persévérer. C'est une belle leçon de vie. »

Une vision commune

Cette philosophie témoigne de la vision ambitieuse d'Avye sur ce que le GIC peut accomplir. « Les femmes sont toujours sous-représentées dans le secteur des technologies, notamment parmi les ingénieurs. Je veux montrer aux filles qu'elles sont tout aussi capables que les hommes. »

C'est le type de message que l'on s'attend à entendre de la part d'un dirigeant préoccupé par les questions de responsabilisation et de diversité, pas d'une élève en dernière année de collège. Mais Avye n'a pas envie d'attendre. « Je sais à quel point il peut être intimidant d'être la seule fille dans une salle. Plus nous sommes nombreuses à nous impliquer maintenant, plus il y en aura qui se joindront à nous. Toutes ces filles inspireront ensuite la prochaine génération, et ainsi de suite. »

Nous sommes ravis de soutenir Avye et le GIC en finançant de nouveaux événements et en offrant les conseils de nos experts. Sarah Weldon-Gamble, directrice des relations publiques et de l'expérience de marque dans la région EMEA chez Red Hat, a joué un rôle essentiel dans ce partenariat.

Elle raconte : « J'ai fait la connaissance de Avye à Londres en 2019 à l'occasion de notre programme Co.Lab, une expérience éducative de Red Hat. Avye et un groupe d'élèves ont expliqué à d'autres écoliers comment utiliser les principes de l'Open Source pour résoudre certains problèmes. Je l'ai croisée à nouveau à l'occasion des Young Coders MeetUp que nous avons organisés au sein de notre Open Innovation Lab de Londres. L'énergie, la confiance et le leadership d'Avye sont impressionnants, tout comme son aptitude à laisser son empreinte sur le monde. À travers Girls Into Coding, elle rend la technologie plus inclusive pour les futures générations de filles. »

Des débuts précoces et une croissance rapide

Avye a fait ses premiers pas dans le domaine à l'âge de sept ans, lorsqu'elle s'est inscrite à un atelier de codage au CoderDojo de sa ville. Toutefois, elle déclare que son intérêt pour les technologies était déjà là avant. « J'ai toujours aimé construire et donner vie à des idées. Je passais mon temps à jouer aux LEGO et à créer des choses à partir de cartons et de vieilles boîtes de céréales. »

Avye est rapidement devenue une habituée de ces ateliers, elle était « celle qui pose toujours plein de questions ». Elle participait de plus en plus activement et bientôt on lui a proposé d'encadrer les nouveaux venus. Elle a immédiatement été frappée par la satisfaction qu'elle tirait de cette mission. « J'étais contente de voir des filles accomplir des choses. J'ai alors su que c'était comme ça que je voulais vivre et partager ma passion. »

Munie d'un budget de 1 000 £ récolté par financement participatif, elle a organisé son premier atelier à la bibliothèque municipale. « Je pensais qu'il n'y aurait que quelques copines, mais au final on était une vingtaine de filles. Je me suis dit qu'on tenait quelque chose. »

Le temps était venu de s'organiser. Avye a trouvé des lieux pour ses ateliers, créé des documents de cours et obtenu un sponsor, Microsoft. Elle a organisé cinq autres événements et son mouvement a pris de l'ampleur. Puis le COVID-19 est arrivé. « J'ai eu l'impression de revenir à la case départ. C'était très frustrant. »

Mais les leaders ne manquent pas de résilience et d'imagination : Avye a donc développé le GIC en ligne. Elle a organisé 25 ateliers virtuels depuis, ce qui n'a pas été sans difficulté. Les ateliers du CIG sont basés sur l'apprentissage pratique, donc Avye a dû créer et envoyer des documents à l'avance. Sauf qu'elle ne savait pas où les envoyer, car certaines participantes vivaient aux États-Unis, d'autres au Canada, en Inde, en Afrique du Sud ou encore au Danemark.

Une reprise de plus belle

Après la levée des restrictions au Royaume-Uni, Avye a pu organiser son premier événement physique depuis le début de la pandémie. Elle espère pouvoir tenir d'autres sessions en personne, mais poursuivra dans tous les cas ses événements en ligne afin d'inclure un public international.

Red Hat sponsorise quatre de ces événements auxquels 130 participantes sont attendues afin que la participation au GIC reste gratuite, et fournit également du matériel ainsi que des intervenants de l'entreprise. Il tarde à Avye de revoir des visages familiers. « Certaines filles sont au rendez-vous depuis nos premiers événements. C'est incroyable de voir leurs connaissances et leur passion grandir. »

Lorsqu'on l'interroge sur son avenir et celui de GIC, Avye se montre évasive. « Je n'aime pas vraiment ce genre de questions. Je préfère faire tout ce que je peux aujourd'hui. » Notamment, élaborer le programme d'études du GIC. Elle effectue actuellement des recherches sur l'IoT (Internet des objets) et l'IA afin de rédiger des cours sur ces sujets.

En outre, elle souhaite se servir du GIC comme d'un tremplin pour forcer le secteur des technologies à se confronter aux enjeux de la diversité des genres avec plus d'honnêteté et d'empressement. En tout cas, si l'occasion se présente à elle de s'exprimer sur ce sujet, Avye ne s'en privera pas. « J'ai beaucoup de respect pour les femmes qui parlent ouvertement des problèmes et des défis. Maintenant que je construis ma plateforme, j'ai bien l'intention de l'utiliser. »